L’histoire de la Maison

Construite en 1868, au centre d’un domaine boisé de sept hectares, la bâtisse est initialement la demeure de la famille de Félix DEHAU (1846-1934), maire de Bouvines.

Chrétien très convaincu et engagé, Félix Dehau s’investit beaucoup dans la société et dans l’Église, Il fonde « l’institut de Genech » pour la formation des jeunes agriculteurs, un centre pour les jeunes devenu l’UFCV (Union Française des Centres de Vacances, derrière le monastère à Bouvines), il participe à l’édification de l’église de Bouvines (classée monument historique, notamment les vitraux sur la bataille) et favorise avec un groupe d’industriels de la région la construction de la cathédrale de Lille. Madame et Monsieur Dehau ont dix enfants dont deux entrent dans les ordres..

Pendant la seconde guerre mondiale, la maison est réquisitionnée par les Allemands et Louise Dehau (1881-1948), l’une des filles de Félix, est chassée dans la maison du jardinier . Elle fait alors le vœu que si Dieu préserve la population bouvinoise des massacres, elle mettra la bâtisse au service de communautés religieuses. La Fondation Félix Dehau, constituée par des descendants de ce dernier, la met ainsi à la disposition des sœurs dominicaines en 1945.

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Les sœurs Dominicaines du Monastère du Cœur Immaculé de Marie

Les sœurs dominicaines du « Monastère du Cœur Immaculé de Marie » sont cloitrées. Elles occupent au départ uniquement le « château », non conçu pour être un monastère. Elles construiront des bâtiments qui formeront les 3 cotés du cloître actuel en ajoutant l’hôtellerie et la chapelle.

Les sœurs dominicaines restent 58 ans au Monastère. Les vocations diminuent, les sœurs vieillissent, ne sont plus en capacité d’entretenir le Monastère et décident de partir rejoindre un autre monastère.

En 2003, à la suite du départ des dominicaines, Mgr Gérard Defois, archevêque de Lille, avec l’accord de la Fondation Félix Dehau, fait appel à la Communauté du Chemin Neuf pour poursuivre la mission chrétienne du Monastère.

La Communauté met en place une mission d’accueil et de retraite dans le Monastère.

Le 6 janvier 2005, le monastère est ravagé par un incendie qui détruit la totalité de la grande maison du Monastère. L’hôtellerie et la chapelle sont épargnées.

La Communauté du Chemin Neuf

Aujourd’hui, plusieurs frères et sœurs de la Communauté vivent sur place, de manière permanente pour certains et de manière occasionnelle pour d’autres. Tous prolongent la vocation de prière et de vie fraternelle du Monastère.

Travailler dans le monde, accueillir, cuisiner ou entretenir notre parc et nos locaux sont nos taches au quotidien.